le petit chemin

La nuit, ce chemin,

Il nous allait bien,

La nuit, ce chemin,

Était notre témoin.

 

Jadis, nous avons marché ensemble

Sur ce chemin, dans notre village

Nous avons admiré la grande Ourse

Et les milliers d'étoiles

Nous avons harmonisé nos pas

En nous tenant par la main

Pour notre amour naissant

Et le début d'un long chemin.

 

La nuit, ce chemin,

il nous allait bien,

La nuit, ce chemin,

Était notre témoin.

 

Il y avait aussi les copains

Une certaine insouciance

Il en fallait bien peu

Pour emplir nos cœurs

Des soirées arrosées

Des jeux, des rires

Loin des parents

Une jeunesse heureuse.

 

La nuit, ce chemin,

Il nous allait bien,

 La nuit, ce chemin,

Était notre témoin.

 

Depuis tout ce temps

Ensemble sur le chemin

Nous avons continué à marcher

A nous aimer

Une famille est née

Deux beaux enfants sont arrivés

Et trois petites filles aussi

Qui nous ravissent 

 

La nuit, ce chemin,

Il nous allait bien,

La nuit, ce chemin,

Était notre témoin.

Hâvre du Lupin, Hâvre de paix

Hâvre du Lupin
Hâvre de paix
Bateaux sur le flanc
La mer s'est retirée
Le silence s'est installé
Le temps des basses eaux
Les rochers respirent
Les algues sèchent
La petite faune marine
Est en récréation

Derrière l'étroit goulet
La mer attend son heure
Pour revenir tout changer
Tout inonder, tout noyer
Réveiller les bateaux
Les coquillages, les petits crabes
Changer le paysage
Pour un autre Hâvre
Si différent, plus calme
Ou agité par les vagues

Hâvre du Lupin
Hâvre de paix
Chaque jour différent
Où le ciel se fait peintre
Dessine, arrose, colore
Eclaire, assombrit
Ce tableau vivant
Qui nous enchante
Surprend notre imagination
Hâvre de beauté
 

Alain, le roi de l'univers

Tu avais dit à Jane, là tu nous emmerdes vraiment,
Je te dis Alain,tu me mets en colère,
Plus de pouhèmes, pour tout le temps,
Je les attendais, sans m'en faire,
Curieux de découvrir tes stances,
Avec bonheur, comme une chance,
Et là, basta, fini, rideau,
Plus rien, plus aucun cadeau.

Le roi de l'univers, si bien nommé,
Ton blog restera inachevé,
Le roi du ciel, sera renommé,
Pour écrire des pouhèmes inspirés,
C'est sûr, ça ne peut pas s'arrêter,
Avec ton imagination illimitée,
Je regarderai les étoiles,
 L'univers tisser sa toile,
Pour imaginer tes pensées,
Et les mots si joliment engendrés.

Je te dis Alain, tu m'as fait pleurer,
Je te dis Alain, tu m'as enchanté,
Pour toi j'ai écrit ce pouhème.

elle est lourde à porter!

Elle est lourde à porter, Ta valise,
Elle est lourde à porter, Ta misère,
Rides sur ton front,
Trop de poids en toi,
Valises sous tes yeux,
Trop de tout, pas la joie.

Avant, c'était la vie , la joie, la fête,
Comme sur des roulettes,
Normale, quoi, à perpette,
L'insouciance, toute bête,
La belle vie, toujours la banane,
Le vrai toi, tout sourire,
L'aura autour de toi,
Pas de nuages, pas d'orages,
On t'aimait comme ça.

Et là, mec, patatras,
La cabane sur le chien,
La cassure, la déchirure,
Comme ça, sans prévenir,
Un si Bel amour, indestructible,
Du béton, du roc, du vrai,
Et pourtant, le séisme échelle max,
Un tremblement énorme,
Qui ravage tout, détruit tout,
Et tout est parterre,
Sans dessus dessous.

Et nous on va t'aider,
Et nous on va t'aimer,
T'aider à traverser.
On est là, mec,
On est là, l'ami,
Les mots, on va les trouver,
La chaleur va passer,
Je dis pas tout effacer,
Mais parler, consoler,
On va essayer.
On est là mec,
On est là l'ami.

la nuit du 32 Août

1 - 
La nuit du 32 Août,
Mais que s'est-il passé?
Septembre n'est pas en route?
Où est-il donc passé?
Ce pauvre écervelé,
Comment peut-on oublier,
Son tour de calendrier?
Rien de bien difficille,
Il suffit de suivre la file,
Et d'obéir à papa,
En bon petit soldat.


2 - 
Et mon anniversaire, crie le premier,
Et mon rendez-vous, crie le marié,
Imaginez le grand merdier,
Et le Saint du calendrier,
Lequel on va pouvoir fêter?
La Saint Glinglin sans doute,
Même s'il lui en coûte,
Quand au jardinier, paumé,
Avec ses légumes à semer,
Et du pêcheur, qui s'en soucie?
A part le poisson-scie?

3 -
L'année, le mois, la semaine,
Le jour, l'heure, la minute,
Toujours la même rengaine,
Toujours la même chute,
Oublions la montre, l'horloge, la pendule,
Vivons au présent, dans une bulle,
Fions-nous aux astres, sans scrupules,
Que le soleil, la lune, les étoiles,
Nous guident, tissent la toile,
Vers la nuit du 32 Août,
Vers la nuit du 32 Août.